Vendredi 23 : Alberobello et alentours
Le froid est toujours là, et la neige tombée cette nuit a blanchi le paysage. Elle a aussi par un curieux phénomène provoqué la casse du miroir d’un rétroviseur externe de la voiture conduite par Jean-Paul (lequel ?). Il restera avec Roselyne à Alberobello pour faire réparer, les autres iront jusqu’à Ostuni.
Proche de la côte adriatique et perchée sur un promontoire rocheux, on aperçoit de loin les murs blancs et le profil caractéristique d’Ostuni. La vieille ville est un dédale très oriental de ruelles qui montent vers la cathédrale en offrant des échappées vers la plaine côtière couverte d’oliviers et la mer. La cathédrale du XVe siècle mélange les styles gothique et vénitien. L’ancien monastère de la Monacelle est devenu un musée archéologique (encore un !) plus centré sur la préhistoire, qui abrite notamment les restes de « Délia » et du bébé qu’elle portait au moment de son décès, il y a quelque 28000 ans.
Après la visite d’Ostuni, nous gagnons la côte en traversant des champs d’oliviers d’âge très avancé, tous plus tortueux les uns que les autres. Les marinas désertes et le temps gris n’incitent pas à profiter de l’air marin... nous reprenons bien vite la route du valle d’Itria pour un arrêt à Locorotondo.
C’est aussi une ville perchée, avec un plan circulaire qui justifie son nom. Églises et façades baroques se succèdent à elles-mêmes, et il fait toujours aussi froid.
Nous retournons sur Alberobello en empruntant de superbes toutes petites routes qui cheminent parmi les nombreux trulli entre des murs de pierres sèches.
Nous rejoignons Jean-Paul et Roselyne qui ont pu changer le miroir cassé, et qui de leur côté ont eu le temps de parcourir ces mêmes routes, pour eux avec l’ambiance enneigée du matin.